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Former pour protéger : comment une société d’exploration scientifique en mer a pris conscience de sa responsabilité d’empoteur


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Comprendre que la responsabilité existe déjà… même sans formation

Lors de nos échanges préliminaires, un point majeur est rapidement apparu :👉 Les équipes pensaient qu’en évitant la formation, elles évitaient la charge de responsabilité liée à l’empotage.

Mais la réalité réglementaire est tout autre. En tant qu’empoteurs, elles étaient déjà juridiquement responsables :


  • de charger un conteneur apte au transport,

  • de ne charger que des colis en bon état

  • de la séparation correcte des marchandises, notamment dangereuses, de l'étiquetage et du marquage des colis / placardage et marquage des conteneurs

  • de la conformité de l’arrimage et du chargement

  • et, finalement, de la signature du certificat d’empotage.


Autrement dit : ne pas être formé n’enlève pas la responsabilité — cela augmente simplement les risques.


C’est ce déclic — cette prise de conscience — qui a été le premier objectif de notre intervention.


Une direction convaincue, des équipes réticentes… puis engagées


La direction était claire : il fallait se mettre en conformité, et protéger les équipes par la montée en compétence.Mais du côté opérationnel, la résistance était forte :

  • peur de “porter le chapeau”,

  • impression qu’une formation est une contrainte,

  • habitude de faire “comme on a toujours fait”.

La formation a donc commencé par un rappel fondamental :👉 On ne prend pas une responsabilité en se formant ; on assume correctement une responsabilité que l’on porte déjà.

Ce message a profondément changé l’état d’esprit des participants.

Prendre conscience des erreurs courantes

Pendant la formation, les équipes ont réalisé que certaines pratiques, pourtant utilisées depuis des années, étaient :

  • non conformes au Code CTU,

  • potentiellement dangereuses,

  • sources de responsabilité en cas d’incident.


Une montée en compétence structurée et bénéfique


La formation a permis de :

  • constituer un premier groupe de collaborateurs formés, conscients de leurs responsabilités,

  • mettre en place un registre de formation conforme au Code CTU, indispensable en cas d’audit ou d’enquête,

  • réviser les procédures internes d’empotage,

  • initier la formation progressive des autres préposés.

Les participants eux-mêmes ont reconnu qu’ils “ne savaient pas ce qu’ils ne savaient pas”.Et qu’en réalité, la formation les protégeait, eux comme l’entreprise.


Conclusion

Grâce à cet accompagnement :

  • la société est désormais mieux protégée,

  • les équipes comprennent réellement leur rôle,

  • les pratiques ont été remises en conformité,

  • et un premier noyau de collaborateurs formés va pouvoir diffuser les bonnes pratiques en interne.

Ce cas montre une chose essentielle :Se former, ce n’est pas prendre un risque supplémentaire.C’est éviter ceux que l’on prend déjà — sans s’en rendre compte.

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